Les origines de la formation de Kokomo Combo sont assez floues. Certains prétendent que plusieurs des membres se seraient rencontrés dans un établissement pénitentiaire,
ou encore lors d'une cure de désintoxication à Chuck Berry (qui aurait échoué), d'autres parlent d'un stage de comptabilité qui aurait mal tourné, et on dénombre encore une bonne douzaine d'autres explications plus ou moins loufoques, incluant l'enlèvement d'un des musiciens par les Aliens
en 1966, ce qui serait supposé expliquer le décalage spatio-temporel de ses goûts musicaux.
Par recoupements entre les témoignages de ceux qui ont été amenés à les côtoyer, la fondation du groupe semble se situer en 2011, année où l'on retrouve les différents protagonistes dans la même région, chacun reprenant une activité suite à une pause due à une retraite au Népal, à un séjour en établissement psychiatrique, ou à un congé pour coma éthylique de longue durée.
Dès les premières répétitions, le ton est donné,
il faut aller chercher le rock'n'roll à ses racines, et pour les atteindre, il faut creuser, et ne pas hésiter à déterrer quelques pépites bien enfouies et oubliées depuis des lustres.
Peu après les concerts s'enchaînent, et le constat est clair : la machine tourne encore, il suffisait d'un peu de dégrippant. Le répertoire est accueilli avec enthousiasme par toutes les générations, des grands-parents (qui l'avaient presqu'oublié) aux petits enfants (qui le découvrent).
Alors si les Kokomo passent dans votre quartier, allez les voir : ça débouche les artères et c'est bon pour la croissance.